Foi só o Presidente Lula anunciar preferência pelos aviões da França... A partir daí começou o vale-tudo:
Sem perder tempo, a Suécia começou a barganhar: 'dois pelo preço de um', 'dois pelo preço de um', 'preço de banana em fim de feira, madame'. Para a república das bananas, um precinho camarada, digo, companheiro. '- P
Até o estadunidense OBAMáscara telefonou para o nosso "Este é o Cara". Poderíamos até sugerir a frase que mais se ouviu: 'Please, our plane, this is the plane'.
Para não ficar por menos, o afamado Le Monde baixa o nível da bajulação e declara que o estadista-tupiniquim acertou quando disse que a crise econômica, que nem acabou, não passava de simples marolinha, une "vaguelette". Curiosamente, o trecho polêmico vem transcrito na edição do DIA 16 DE SETEMBRO (quarta-feira passada) e que HOJE, oportunamente, passa a ser discutida no meio deste vale-tudo. Por aqui tudo vale, afinal, ESTE É O ANO DA FRANÇA NOS COFRES DO BRASIL.
Santa ingenuidade, Batman...
http://opinioesdodaminelli.blogspot.com/2009/09/caca-sueco-barato-e-sem-propina.html
http://www.band.com.br/jornalismo/brasil/conteudo.asp?ID=187272
http://br.noticias.yahoo.com/s/18092009/25/tecnologia-lula-acertou-previu-marolinha-diz.html
O trecho abaixo foi extraído de:
http://www.lemonde.fr/archives/article/2009/09/16/trois-grands-pays-emergents-le-bresil-la-chine-et-l-inde-ont-retrouve-la-croissance_1241180_0.html
Brésil. En prédisant avec ironie il y a un an que "le tsunami" de la crise provoquerait dans son pays une simple "vaguelette", le président brésilien, Luiz Inacio Lula da Silva, avait vu assez juste : la récession n'aura duré qu'un semestre.
Le produit intérieur brut a augmenté de 1,9 % au deuxième trimestre 2009, après avoir régressé pendant deux trimestres consécutifs : - 3,4 % (octobre-décembre 2008) et - 1 % (janvier-mars 2009).
Selon le ministre de l'économie, Guido Mantega, le géant sud-américain devrait, sur sa lancée, retrouver en 2010 sa vitesse de croisière d'avant la crise, autour de + 4,5 %.
Happé par la récession plus tard que la plupart des pays du monde, le Brésil en sort plus tôt, comme l'attestent deux autres indices : la bourse de Sao Paulo a retrouvé son très haut niveau d'il y a un an et la monnaie, le real, a reconquis toute sa vigueur face au dollar et à l'euro.
La rapide récupération du Brésil témoigne de la justesse de la stratégie adoptée par le gouvernement et axée sur le soutien du marché intérieur. Des réductions d'impôts en faveur de l'automobile et de l'électroménager ont maintenu les ventes dans ces deux secteurs industriels cruciaux.
La banque centrale a aidé les banques en difficulté, puisant dans ses grosses réserves - 200 milliards de dollars - pour irriguer le marché asséché. De grosses entreprises, comme le géant minier Vale, ont pris peur, en gelant leurs investissements, ce que le président Lula leur reproche aujourd'hui. Mais la confiance des consommateurs, elle, n'a guère été ébranlée : "L'économie a survécu grâce aux plus pauvres", souligne Lula.